« Adam, Hénoc, Moïse, Noé, Abraham, Isaac et Jacob, et tous les anciens patriarches et prophètes étaient obligés d’être en communion avec Dieu. Ils devaient nécessairement rechercher le Seigneur car, à moins d’être en communion avec lui, ils n’étaien t pas en mesure de faire leur devoir. Ils dépendaient du Seigneur pour recevoir des révélations, de la lumière et des instructions, pour avoir le pouvoir d’accomplir les commandements de Dieu. Cette union, que le Seigneur exigeait des patriarches et des prophètes des temps anciens et que Jésus exigeait de ses apôtres, était exigée de Joseph Smith et de ses frères. Elle est exigée de tous les saints de Dieu, depuis la fondation du monde jusqu’à aujourd’hui. » (Enseignements des présidents de l’Église : Wilford Woodruff, Chapitre 23 : « D’un seul cœur et d’un seul esprit »)
En reconnaissant qu’ils sont insignifiants, ceux qui croient en Christ viendront à lui dans un esprit de repentir, cherchant le pardon de leurs péchés. C’est ce que signifie avoir le cœur brisé. Il ne suffit pas d’adoucir un cœur endurcit par la rébellion et les transgressions, mais on doit également rechercher le Seigneur avec toute l’énergie de notre âme pour lui demander un cœur renouvelé, le pardon de nos péchés, et la miséricorde qui vient du sang expiatoire du Christ.
Brigham Young a enseigné : « En tout premier lieu [notre] devoir [est] de chercher le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce que nous ouvrions des voies de communication [..], de Dieu à notre âme. » (Le Liahona, juillet 2002, « Être disposé à apprendre », Robert R. Steuer).
Après avoir prédit que les Israélites adoreraient à nouveau d’autres dieux et seraient dispersés (Deutéronome 4:25-28), Moïse prononça également des paroles d’espoir.
« C’est de là aussi que tu chercheras l’Éternel, ton Dieu, et que tu le trouveras, si tu le cherches de tout ton cœur et de toute ton âme.
Au sein de ta détresse, toutes ces choses t’arriveront. Alors, dans la suite des temps, tu retourneras à l’Éternel, ton Dieu, et tu écouteras sa voix; car l’Éternel, ton Dieu, est un Dieu de miséricorde, qui ne t’abandonnera point et ne te détruira point : il n’oubliera pas l’alliance de tes pères, qu’il leur a jurée. »
Quelles paroles merveilleuses : nous le trouverons, il ne nous abandonnera pas, il ne nous détruira pas, et il n’oubliera pas les alliances qu’il a faites avec nos pères.
Dans Ésaïe 49:14-16 nous lisons :
« Sion disait : L’Éternel m’abandonne, Le Seigneur m’oublie! -
Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle allaite? N’a-t-elle pas pitié du fruit de ses entrailles ? Quand elle l’oublierait, Moi je ne t’oublierai point.
Voici, je t’ai gravée sur mes mains ; Tes murs sont toujours devant mes yeux. »
Comment pouvons-nous rechercher le Seigneur de tout notre cœur, de tout notre pouvoir et de toutes nos forces ?
*Nous devons constamment rechercher le Seigneur dans nos prières personnelles et familiales, et aussi par le jeûne. (3 Néphi 27:28-29) et (3 Néphi 18:21)
*Recherchons-le par l’étude des Écritures (Jean 5:39)
*Recherchez le Seigneur humblement, comme il est dit dans D&A 112:10 : « Sois humble, et le Seigneur, ton Dieu, te conduira par la main et te donnera la réponse à tes prières ». Il nous guidera pour savoir quelles choses spécifiques nous devons faire.
*Nous devons aussi le rechercher dans nos foyers, en les mettant en ordre et en nous débarrassant des mauvaises choses (D&A 93:43).
*Recherchons le Seigneur afin d’établir sa justice (voir D&A 1:16).
Mettons en évidence l’image de Jésus à la porte. Chantons ou reprenons les paroles du chant, « Sans tarder, je recherche mon Sauveur » (Recueil de Chants pour les enfants, p. 67).
Quand je prends la Sainte-Cène avec un cœur brisé et un esprit contrit, et quand je vais au temple et que j'accomplis les ordonnances sacrées pour les personnes passées de l’autre côté du voile, je vis deux des expériences les plus merveilleuses que j’ai de rechercher le Sauveur, et ce faisant, je suis rempli du sentiment de joie et de paix qu’il a promis à ceux qui le recherchent.
Recherchons-le. Allons à lui. Abandonnons tout ce qui nous empêche de le rechercher de tout notre cœur, de tout notre pouvoir et de toutes nos forces.
C’est pourquoi : « Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira. Car quiconque demande reçoit, celui qui cherche trouve, et l’on ouvre à celui qui frappe » (Matthieu 7:7-8).